Ce mois de mars 2007 est définitivement à effacer des mémoires pour l’équipe hommes de notre club, heureusement que nous pouvons toujours compter sur les filles pour nous redonner des couleurs.
Comme tout le monde le sait, les Blue boys ont été prématurément sortis de la coupe de la ligue 2007, par une vaillante équipe de Seraincourt qui ne nous réussit définitivement pas, lors d’un deuxième tour disputé sur le parcours de Saint-Aubin le dimanche 4 mars dernier.
Au-delà de la déception inhérente à chaque défaite, c’est surtout la relégation en deuxième division et la détérioration de l’esprit qui animait notre équipe, qui je pense chagrine aujourd’hui le plus grand nombre d’entre nous.
Même s’il serait facile de se cacher derrière un certain manque de réussite ou sur les choix et les discours maladroits, je crois qu’une remise en question était de toute façon inévitable et qu’en ce début de saison elle ne peut être que salvatrice.
Au lieu de réagir à chaud sur le Blog, j’ai préféré pour une fois prendre du recul et consulter toutes les personnes impliquées directement dans la vie du club, pour tirer au mieux les enseignements immédiats à ce faux pas sportif.
Je peux donc vous annoncer que certaines choses vont changer dans la préparation des prochaines échéances à venir, et que vous aurez tout le loisir de les découvrir très prochainement dans les différents articles qui vont être publiés.
Nous pouvons cependant les résumés en quatre points : Implication plus importante de Philippe Roux dans la préparation des équipes en vu des divisions nationales, Multiplication des reconnaissances pour travailler la stratégie, Une plus grande mise en concurrence des joueurs, Un mode de sélection plus transparent.
Au-delà de ses différents points de préparation, il me faut aujourd’hui en tant que capitaine mais aussi en tant qu’individu effectuer certaines mises au point afin de permettre à tous de repartir sur une bonne base :
Tout d’abord un grand bravo à l’équipe dames qui contrairement à son homologue masculin, a su effacer les obstacles avec panache pour se hisser jusqu’en finale de la coupe de la ligue le dimanche 1er avril prochain face à Bussy sur le golf de Marivaux. Elles ont su comme à leur habitude faire preuve de sérieux, de discrétion et de cohésion. Comme nous l’avons toujours dit elles restent l’exemple à suivre.
Ensuite pour mettre un terme à l’affaire « Le parking de Julien », je vous rassure que j’ai toujours eu la conscience tranquille à propos de cette histoire c’est pour ça que je n’ai pas éprouve le besoin immédiat de me justifier.
Toutes les personnes qui ont pris le temps d’apprendre à me connaître savent bien évidemment qu’il n’est pas du tout dans mes habitudes d’abandonner un joueur sur le parking d’un golf après une compétition. En effet cette histoire est née d’un malentendu grossier dans la répartition des joueurs entre ma voiture et celle de Christophe Zinkgraf.
Etant donné que ma voiture, pour ceux qui la connaisse ne permettait de ramener qu’un seul joueur or il en y avait deux à ramener ce soir là. Mon seul tord a été en effet de préférer ramener sur Paris Loïc, plutôt que Julien qui était alors porté disparu, et avoir demandé à ZinZin de l’attendre pour le ramener sans avoir demandé l’avis au principal intéressé qui rappelons le n’était toujours pas là.
J’était très loin d’imaginer que Julien voulait absolument rentrer avec moi et non pas avec Christophe, si j’avais su j’aurais attendu 15 minutes de plus pour avoir le plaisir de le ramener afin d’éviter tous ces enfantillages.
Quoiqu’il en soit, là n’est plus la question, cette histoire en dehors du temps qu’elle nous a fait perdre, a eu au moins l’avantage de révéler le mal être d’une poignée de joueurs qui ont la mauvaise habitude d’émettre leurs opinions auprès de toutes les personnes qui veulent bien les écouter plutôt qu’aux personnes réellement concernées.
Il est d’autant plus regrettable que ces jugements de valeurs fondés ou non, là n’est pas la question, émanent de joueurs qui pourraient apporter tellement pour le club, tant sur le plan du jeu que de l’attitude et devait être les réelles locomotives de notre AS, au lieu de le scinder en plusieurs camps.
Aujourd’hui je prends encore une fois sur moi pour inciter ses joueurs à me contacter afin de prendre rendez-vous avec moi-même et les responsables du club afin de résoudre tous les problèmes existants.
Chacun a bien évidemment son opinion à donner et je suis persuadé que toute critique est constructive dans la mesure où celle-ci est correctement exprimée.
Je me suis toujours mis, depuis que je suis capitaine, au service des joueurs (en privilégiant les jeunes), en leur permettant d’avoir la saison la plus agréable possible et en leur mettant les outils en main pour réussir.
C’est pour moi un investissement de tous les jours qui m’obligent à des sacrifices tant sur le plan personnel que professionnel. A ce jour c’est mon intégrité et ma passion pour le sport qui m’empêche d’arrêter de jouer mon rôle de capitaine, mais surtout c’est cette majorité qui apprécie mon travail et qui le comprend qui me motive à continuer.
Je suis prêt à écouter tout le monde et à changer beaucoup de choses dans ma façon de fonctionner si quelqu’un a enfin le courage de venir me le dire au lieu de le faire sous le manteau gangrenant ainsi les plus jeunes et créant un climat paranoïaque malsain.
Je pense que l’on donne trop d’importance aujourd’hui au rôle du capitaine et pas assez au jeu en lui-même, j’ai décidé de mettre de l’eau dans mon vin depuis l’incident de Villeray alors faites en autant et venez vous asseoir autour de la table et discutons en.
Sur ceux je vous souhaite à tous et toutes une bonne saison et je finirais sur un adage qui résume bien mon état d’esprit actuel : « Il n’y a que ceux qui ne font rien qui ne se trompent jamais ».
Florent Decker,
Commentaires